Message de la présidente

Chaque année, des consultations ont lieu entre les autorités fédérales et les organismes féministes nationaux. En 1984, ces consultations se sont tenues à Ottawa, au mois d'octobre. Nous avons rencontré les représentants du Conseil consultatif canadien du statut de la femme, Condition féminine Canada, et du Programme de la femme, Secrétariat d'Etat.

Le premier jour, le Conseil consultatif canadien du statut de la femme a parlé des problèmes économiques et des programmes d'action positive. Pat Armstrong, notamment, a expliqué les répercussions de la récession sur les femmes et a fait le tour des perspectives d'avenir. Rosalie Abella a parlé de l'action positive, thème de l'étude qu'elle a menée pour la Commission d'enquête sur l'égalité dans l'emploi. (Ne pas manquer le rapport du juge Abella, paru à la fin novembre 1984, ni le livre de Fat Armstrong, Labour Pains.) .

La seconde journée, organisée par la Condition féminine Canada, a été consacrée à une discussion des obstacles aux changements et des stratégies à suivre pour les surmonter. Les débats de cette journée seront utilises pour le rapport qui sera présenté par le Canada à la Conférence mondiale des Nations Unies à Nairobi (Kenya) en juillet 1985. L'objet de cette conférence est de faire le point sur ce qui a été accompli pendant la "décennie de la femme". Le CCPFF est l'un des trois groupes auxquels Condition féminine Canada a demandé de faciliter les débats et de contribuer à la préparation du rapport.

Le troisième jour de rencontre était parrainé par le Programme de la femme, au .Secrétariat d'État. Cette journée a vu l'élection d'un comité de sélection, composé de trois personnes et chargé de désigner les représentantes des organismes féminins qui iront là Conférence des ONG (organisations non-gouvernementales) à Nairobi.

Dans un discours prononcé à l'ouverture de cette rencontre de consultation, Walter McLean, le nouveau Secrétaire d'État et ministre chargé de la Condition féminine, a déclaré que la question féminine sera "pleinement intégrée à la stratégie globale du gouvernement". Seul le temps dira si le nouveau gouvernement veut réellement apporter des changements bénéfiques pour les femmes. Toutefois, comme il a manifesté ses intentions de le faire, nous devons l'informer et lui dire nos besoins et nos attentes. Un événement important aura lieu au début de la nouvelle année: la Conférence des premiers ministres. Nous pouvons influer sur son orientation en communiquant nos demandes aux ministres provinciaux responsables de la condition féminine et en leur faisant savoir que les femmes s'intéressent de près à l'aboutissement des débats.

Mes amitiés,

name

image


Back Contents Next