EDITORIAL


Voilà mon dernier message de présidente puisque mon mandat prend fin le 21 juin, lors de notre assemblée annuelle. Cette année a été très fructueuse pour nous en tant qu'organisation et a été marquée par des activités tant nationales que provinciales qui nous ont fait mieux connaître et respecter des responsables des politiques. Nous avons réussi à signaler aux politiciens et aux bureaucrates que nous connaissons et comprenons les enjeux, que nous avons les connaissances et les compétences nécessaires pour participer à titre d'expertes à l'élaboration et à la mise en oeuvre des politiques.

Nous sommes maintenant connues pour notre sensibilité aux problèmes d'apprentissage des femmes et pour notre capacité à mettre ce que nous disons en pratique - en fait, à unir la théorie à la pratique dans un but concret, et dans la gaieté, comme l'a montré la réussite de notre congrès national au mois d'août. Bien que ce soit notre rôle, depuis toujours, d'identifier les besoins à combler en matière d'éducation et de formation, ce n'est que cette année que le gouvernement nous a demandé pour la première fois de lui fournir des renseignements sur la question.

Ce rôle de consultation exige d'autres approches que quand il s'agit de convaincre le gouvernement de modifier ses actions ou de régler des griefs. L'avantage d'une telle position est que nous savons quelles sont les intentions du gouvernement et que nous pouvons alors prévoir quelles seront les répercussions des décisions sur les femmes. Cela ne veut pas dire qu'il est préférable de se trouver dans une telle position au lieu de travailler de l'extérieur - les deux doivent se compléter.

Depuis février, le CCPEF participe aux pourparlers sur les nouvelles stratégies concernant la main-d'oeuvre. La majorité des six stratégies d'action seront très bientôt mises en oeuvre et nous pourrons alors mesurer l'efficacité de nos pressions et de nos recommandations. Nous disposerons de plusieurs tactiques:

  1. Insister pour que les groupes de femmes soient adéquatement représentés au sein des groupes consultatifs locaux qui seront créés par Emploi et Immigration Canada.
  2. Nous faire représenter aux comités régionaux RELAIS de la main-d'oeuvre.
  3. Recommander la formation de comités consultatifs pour évaluer l'efficacité de ces stratégies, pour les femmes.
  4. Recourir aux réseaux du CCPEF pour partager les expériences de chacune quant à la mise en oeuvre de ces stratégies de main-d'oeuvre dans le pays.

Nous devons continuer à faire voir notre présence, à user de notre influence.

Pour conclure, je veux souhaiter bonne chance à Joan Brown Hicks, la nouvelle présidente, et aux nouveaux membres du conseil d'administration.

Lisa Avedon
La présidente



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