NOTES
- Sexual Equality in the Workplace: Proceedings of a
Conference. March 17-16, 1982, Toronto. Minister of Supply and Services
Canada, 1982.
- Susan Carson, "Why Most of Canada's Poor are Women," The
Gazette, May 26, 1984.
- National Council of Welfare, Women and Poverty
(Ottawa: Government of Canada, 1979).
- Pauline Benning, The Question of Sex-Segregation in
Education, (Master's Thesis, McGill university, 1932).
- Ibid.
- Elizabeth M. Tidball, "Women's Colleges and Women Achievers
Revisited," Signs, vol. 5, no. 3, (Summer 1980).
- Ibid.
- Margaret Gillett, "Aspects of the Co-education issue,"
Educational Studies, vol. 14, no. 1, (Spring 1982).
SOMMAIRE
La coéducation a-t-elle trahi
les femmes? par Doris O'Keefe
Doris
O'Keefe est adjointe du campus anglais de l'enseignement aux adultes au
Collège Marie-Victorin de Montréal. Dans son article, elle remet
en question l'optimisme des réformateurs de l'éducation, lesquels
croient que la coéducation aiderait les femmes à être les
partenaires à part entière des hommes dans la
société canadienne. Des représentants du Ministère
du Travail ont confirmé ce que les féministes savaient
déjà, à savoir que les femmes représentent 40 pour
cent de la main-d'oeuvre mais ne gagnent que 58 pour cent de ce que les hommes
gagnent. Les femmes sont isolées dans quelques champs d'activités
et la plupart ne travaillent souvent que pour des raisons
économiques.
Les éducateurs
féministes de la première heure pensaient que la
coéducation préparerait mieux les femmes à faire face aux
mutations survenant dans la société et les mettrait sur un pied
d'égalité avec les hommes. Nous ne pouvons que sourire lorsque
O'Keefe affirme avec espoir que les écoles intégrées
permettraient aux hommes et aux femmes de bien se connaître et d'en
arriver par conséquent à avoir plus confiance les uns aux
autres.
O'Keefe demande que soient
effectuées des études strictement canadiennes sur les
conséquences qu'à la coéducation sur les
étudiantes. Elle cite également des études
américaines sérieuses qui indiquent, entre autres avantages, que
les étudiantes des collèges de femmes ont deux fois plus de
chances que les autres d'obtenir un doctorat universitaire. Celles-ci sont en
contact avec des professeurs et des femmes occupant des postes de
responsabilités sur le campus. |
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