What happened to the WITT Grads?

BY MARCIA BRAUNDY AND
PATTI SCHOM-MOFFAT

Marcoa Braudy
Marcoa Braudy

Employment Equity target setting for trades and technology areas is based on workforce requirements and the numbers of available qualified or qualifiedly women (or other designated groups) in operational, professional, and technical jobs. Courses like Women in Trades and Technology (WITT) provide those candidates. WITT courses have been cut back right across the country without ever having been evaluated by Employment and Immigration Canada (EIC), the major funding source.

In 1988, sponsored by EIC and Labour Canada, Kootenay WITT under- took a national study of the graduates of orientation courses in trades and technology. We divided our study into two parts: national random sample questionnaire survey, administrated by Patti Schorn Moffat, to obtain data; and nine focus group interviews in eight provinces, conducted by Marcia Braundy, to find out about the qualitative experience of being in the WITT program. There were 212 responses to the questionnaire and 72 women in the focus groups. Without going into the details of methodology (which are contained in the research document,) we share some of the results with you.

Les femmes dans les métiers spécialisés et techniques
PAR MARCIA BRAIJNDY ET PA1TI SCHOM-MOFFAT

Le Programme "L'expérience des femmes dans les métiers spécialisés et de pointe" offre un cours d'orientation destiné aux femmes qui s'intéressent à exercer un métier spécialisé ou technique En 1988, le Programme de Kootenay entreprit une étude à l'échelle nationale des diplômées du programme.

Toutes les personnes interrogées indiquèrent que le cours les avait hautement satisfaites en raison de l'expérience sur le tas et des composantes professionnelles qu'il offrait. La majorité des femmes estimaient qu'elles y avaient acquis, comme nulle part ailleurs, confiance en elles et assurance. Toutes les femmes tirèrent parti de ce qu'on leur enseigna sur l'art d'avoir, confiance en soi, de rédiger un curriculum vitae, de passer une entrevue et sur l'apprentissage à la vie.

On ne devrait pas évaluer le succès du programme en fonction du nombre de diplômées qui ont choisi de travailler dans un secteur spécialisé ou technique. Le facteur le plus important réside dans le fait que le salaire moyen dans tous les emplois a augmenté. Le salaire moyen des étudiantes à l'échelle nationale avant qu'elles suivent le programme était de 4,70$ de l'heure ; il passait à 7,27$ après. Toutefois, cela ne représente annuellement que 17 000$, ce qui pour une mère célibataire se situe seuil de pauvreté. Nous devons rester sur nos gardes et nous assurer que les femmes exerçant un métier spécialisé ne soient pas encore sous-payées par rapport aux hommes.

Les femmes qui désirent faire un métier de nature non traditionnelle se butent souvent à de grandes difficultés quand elles cherchent un emploi. Dans certaines compagnies où elles ont été embauchées, elles se heurtent à des problèmes, harcèlement sexuel, collègues qui les découragent ou attitude négative de la direction entre autres.

Il est évident que si le gouvernement n'exerce pas des pressions, des employeurs n'embaucheront pas de femmes, ou d'autres représentants de groupes cibles, à des postes qu'ils considérent comme étant réservés à une certaine race ou aux hommes. Nous avons besoin au Canada d'un programme en matière d'équité d'emploi qui marche pour celles qui ont les capacités, les compétences et l'envie d'exercer un métier de nature non traditionnelle.



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