Sondage effectué auprès des lectrices


Pour ce qui est
de l'évaluation
de chaque
rubrique, la
majorité des
lectrices
estiment
qu'elles sont
toutes
excellentes.

Ce qui suit est un compte rendu des résultats du sondage effectué auprès - des lectrices au début de 1989. Nous avons reçu 110 réponses, soit un pourcentage de participation de 14%. Dans la mesure où tout le monde n'a pas répondu à toutes les questions, les réponses reflètent le pourcentage du nombre total de participantes plutôt que le nombre de personnes ayant répondu à chaque question.

Les lectrices et les abonnées d'Education des femmes appartiennent surtout à la classe moyenne, sont des citadines et ont un niveau d'éducation supérieur. La majorité d'entre elles travaillent dans le domaine de l'éducation (63%) ou un secteur connexe (14%); 85% sont membres d'organismes communautaires se consacrant à des sujets comme les métiers de nature non traditionnelle, la paix, l'éducation et l'alphabétisme.

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Parmi les participantes, 95% reçoivent la revue parce qu'elles y sont abonnées (12%) ou parce qu'elles sont membres du CCPEF (83%). Toutefois, 60% ont dit que d'autres personnes qu'elles lisent la revue, 14% d'entre elles affirmant que celle-ci passe entre les mains de plus de quatre personnes. Soixante pour cent des lectrices gardent la revue pendant au moins six mois. Le nombre important de deuxièmes lectrices reflètent peut-être le nombre de centres de ressources ou de bibliothèques qui reçoivent Education des femmes.

Soixante-trois pourcent des personnes qui ont répondu au sondage ont recours à des articles de la revue pour donner leurs cours, dans le cadre de leurs recherches ou dans le groupe auquel elles appartiennent. Soixante-dix-neuf pour cent des participantes au sondage lisent Education des femmes depuis au moins deux ans, la moitié d'entre elles le lisant depuis plus de trois ans. Soixante-deux pour cent lisent la revue de la première à la dernière page, 24% lisent des passages ici et là et 14% ne lisent que les articles de fond. Pour ce qui est de l'évaluation de chaque rubrique, la majorité des lectrices estiment qu'elles sont toutes excellentes. Toutefois, d'après les réponses, certaines pensent que quelques rubriques sont médiocres. Il continuera d'incomber au CCPEF et au Comité éditorial de maintenir sa haute qualité dans toute la revue.

La question «Qu'est-ce qui vous plaît particulièrement dans Women's Education des femmes?» a provoqué tout un éventail de commentaires. Parmi ces derniers, on retrouve souvent les suivants: la revue fournit des données à jour et pertinentes, traite d'une large gamme de questions ayant trait à tout le Canada dans des articles courts et de lecture facile, comprend des comptes rendus sur des particulières et sur des projets individuels et fournit des références et des ressources d'une grande utilité.

À la question «Y a-t-il des questions importantes sur lesquelles le magazine ne s'est pas penché?», les participantes ont fait des suggestions quant aux sujets à traiter à l'avenir. Citons les jeunes femmes, les femmes de couleur et les immigrantes, les femmes du troisième âge, la violence faite aux femmes, la pédagogie féministe et les femmes et les difficultés d'apprentissage. Nous consacrerons prochainement un numéro spécial aux jeunes femmes et un autre aux femmes âgées et à l'éducation. Pour ce qui est des autres sujets, nous les garderons à l'esprit et il est possible que nous les analysions dans des articles de fond ou dans un numéro thématique.

Nous pouvons tirer fierté des revues avec lesquelles les lectrices ont comparé Education des femmes. Parmi celles-ci, les plus couramment lues sont Healthsharing et Kinesis. Suivent Canadian Woman's Studies, le Bulletin de l'ICREF et Action féministe du NAC.

L'enthousiasme montré par les lectrices à la question «Quelques mots à ajouter?» nous a vraiment réjoui. Les commentaires étaient encourageants, intéressants et utiles. En voici quelques exemples:

Votre revue est excellente. Continuez le magnifique travail.
J'aimerais lire plus d'articles en français et pas nécessairement d'origine québécoise.
Serait-il possible qu'il y ait davantage d'articles en français?
Il n'y a rien au Canada de comparable à Education des femmes.
Nous vous remercions toutes de votre temps, soutien et participation.
- Le Comité Éditorial


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