Women Academics in
Britain and Canada
by Sandra Acker
In both countries, women academics are at a
serious disadvantage vis-a-vis men. |
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How can we best conceptualize the
situation of women academics in higher education? How can we change it? Having
spent my working life as a woman academic and sociologist of education and
gender, I have strong personal and intellectual interests in these questions.
Until recently I taught in a British university. My move to Canada was in part
a search for more nourishing environment for women, for feminists and for
women's studies scholars.
Documenting the Differences
In both countries, women academics are at a serious
disadvantage vis-a-vis men. Not only are women in the minority but they are
disproportionately found in lower ranks and in less secure posts. In Britain in
1988-89, women were about 19% of all full time academics, similar to the
1987-88 Canadian figure of 17.9% (1). British figures can be broken
into two subsets, as shown in table 1: those faculty who
teach and are expected to do research as part of their normal work (termed
"traditional academics" in the table) and those who do "research only." Women
are much more likely than men to be the in the second category, so much so that
the 19% figure becomes misleading: women are 31.1 % of the research- only group
but only 13.4% of those following traditional university careers.
Les femmes universitaires en
Grande-Bretagne et au Canada par Sandra Acker
En Grande-Bretagne et au Canada, les femmes universitaires
sont en minorité. De plus, on les trouve trop aux échelons
inférieurs et à des postes sans grande sécurité. En
Grande-Bretagne, parmi les femmes universitaires, 13,4 % font des
carrières universitaires traditionnelles, tandis que 31,1 % travaillent
dans le secteur en pleine expansion et pas très stable delà
recherche. On rencontre peu de femmes aux rangs supérieurs, d'où
les chances restreintes qu'elles ont de jouer un rôle quant à
l'embauche, aux promotions et dans hautes sphères du processus de
décision.
Dans les universités canadiennes, les femmes sont
aussi sous représentées aux échelons supérieurs et
en trop grand nombre aux postes de contractuels et à temps partiel.
Toutefois, une fois nommées à un poste menant à la
permanence, leurs chances d'avancement à des postes de niveau
intermédiaire sont plus grandes que celles de leurs homologues en
Grande-Bretagne.
Dans l'ensemble, au Canada, le gouvernement a davantage
participé aux programmes d'équité et le mouvement
féministe y est plus fort, ce dont les universitaires ont tiré
parti. Dans les deux pays, toutefois, les réformes féministes se
heurtent à une opposition considérable. Pour expliquer ces
inégalités et cette résistance, les féministes
libérales invoquent les conséquences de la socialisation, les
conflits de rôle et la discrimination et élaborent des
méthodes utiles pour combattre ces problèmes. L'analyse des
féministes socialistes et radicales nous fournit peut-être
néanmoins l'explication la plus solide quant aux raisons pour lesquelles
les changements surviennent avec une telle lenteur. |
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