Learner-centred /
Woman-positive: Research with Adult Literary Programs
by Betty-Ann Lloyd
"As soon as you're singled out as a woman,
there's a spectre of violence out there. " |
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In the spring and summer of 1990,
I visited four Canadian communities (Duncan on Vancouver Island, Arviat in the
Northwest Territories, downtown Toronto and St. John's Newfoundland) to talk
with women about their experience in literacy programs. As a contract
researcher with CCLOW, I spent 60 days exploring how women's gendered
experience affects their access to and participation in adult literacy
programs.
The report of this research, Discovering the Strength of our
Voices, has been published by CCLOW, and we have embarked on a second phase
-a participatory /action research project with twelve programs from across
Canada (1). This second phase involves asking women literacy workers to commit
themselves to developing, implementing and documenting a woman-positive
activity within their programs and to be "up-front" about the nature of this
activity with administration, staff and students. As women said during the
first phase.. this level of clarity about being woman-positive involves a
certain amount of risk:
We feel increasingly vulnerable because we are concentrating
on ourselves as women and that becomes quite I don't know what the word
would be, we don't have a word "Nerviness like a heightened awareness
that has a bit of fear in it and that talks about the violence that's out
there. As soon as you're singled out as woman, there's a spectre of violence
out there. (2)
This "nerviness" is echoed by many of the women who are going
ahead with the research. It is mixed with a tremendous sense of excitement,
relief, and awkwardness that we are going to be women together, talking about
our work as women in literacy, in a community with other women.
Les programmes
d'alphabétisation des adultes : un apprentissage axé sur les
éleves par rapport à des cours de nature positive pour les femmes
par Betty-Ann Lloyd
Le CCPEF a entamé la deuxième étape
de ses recherches sur les femmes et les programmes d'alphabétisation.
Cette étape consiste à demander à des travailleuses
d'alphabétisation d'élaborer et de mettre en oeuvre une
activité de nature positive pour les femmes dans leur programme et de
fournir de la documentation sur celle-ci. De plus, les travailleuses devront se
montrer très ouvertes quant à la nature de cette activité
vis-à-vis de l'administration, du personnel et des étudiantes.
Les douze organismes participant à cette recherche
(dont un centre d'amitié autochtone, une prison pour femmes et un groupe
canado-antillais) se définiraient comme étant axés sur les
apprenants et apprenantes ou communautaires. Mais, en matière
d'alphabétisation, la théorie visant l'émancipation a
été édifiée d'après un modèle qui ne
fait pas de distinction entre les membres de la collectivité et les
élèves. On part du principe que les membres communautaires et les
élèves ne forment qu'un tout, comme le terme
générique « homme » est censé comprendre les
femmes. En ajoutant une activité de nature positive pour les femmes dans
ces programmes, on montrera clairement comment les besoins des femmes ont
été exclus.
Outre le sexe, les élèves peuvent être
aussi différents et ce qui concerne leur race, aptitudes, statut
d'immigration, situation familiale, sexualité, etc, Si on ne tient pas
compte de ces différences à un niveau ou à un autre, on ne
se donne pas de toute évidence les moyens de répondre aux besoins
de tous les élèves. |
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