ALLOCUTION DE SYLVIA GOLD
À L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE
DU CCPEF TORONTO, 21 JUIN 1985

La première fois que Sylvia Gold, présidente du Conseil consultatif canadien de la situation de la femme, a entendu parler du CCPEF, c'était lors d'une allocution prononcée par Margaret Fulton, alors présidente de l'Université Mt. St. Vincent, devant la Fédération canadienne des enseignants à Halifax vers la fin des années 1970. Margaret Fulton parla alors des besoins des femmes adultes en matière d'éducation, et surtout des besoins des femmes qui - pour une raison ou une autre - n'ont pas eu la possibilité d'acquérir les connaissances ou l'expérience nécessaires durant leurs années de scolarité. Elle décrivit les difficultés de ces femmes, et leurs dures conditions de vie, disant combien elles sont mal préparées à survivre dans la société canadienne moderne. Son argument était axé sur les possibilités offertes par le CCPEF pour assurer des chances égales de formation aux femmes dans pareilles situations.

Sylvia Gold, qui assistait à cette réunion, fut frappée par la clarté des objectifs de cet organisme, par son approche pratique et directe, par son engagement à aider les femmes à devenir financièrement indépendantes. Fidèle à cet engagement, le CCPEF est une organisation qui veille à ce que des possibilités d'études adéquates soient offertes aux femmes, en vue d'un emploi, et à ce que les programmes nécessaires soient mis en place.

C'est surtout par ses rapports avec la section d'Ottawa que Sylvia Gold connaît le CCPEF. L'impression qu'elle a de ce groupe (extrêmement varié, composé de femmes travaillant au gouvernement, dans le secteur privé, dans l'enseignement, à la pige) est que "c'est un groupe motivé et créatif, dont les efforts sont bien axés sur la situation de l'emploi à Ottawa". Selon Sylvia Gold, c'est là un aspect important du CCPEF: une orientation vers les besoins et les possibilités à l'échelle locale ou régionale. Une approche décentralisée est essentielle dans notre pays, à l'histoire, à l'économie et à la culture si variées.

Parlant des rapports entre le CCPEF et le CCCSF, Sylvia Gold a rappelé que l'organisme placé sous sa direction est un organisme gouvernemental, composé d'une trentaine de membres. Le CCCSF, qui a un budget de 2,3 millions de dollars, a pour mandat de guider le gouvernement quant aux politiques qui concernent les femmes et d'éduquer le public sur la condition féminine.

Sylvia Gold a dit espérer pour-suivre de fructueuses relations de travail avec le CCPEF. "Nous avons certainement bien des choses en commun et nos travaux respectifs se complètent... Nous devons veiller à partager nos renseignements et nos idées, nos publications et nos ressources. Un coup de téléphone judicieux, une collaboration, des échanges soutenus contribuent à votre efficacité comme à la nôtre." image



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