ÉDITORIAL Rencontre avec le Secrétaire d'État: Note sur le processus by Joan Brown Hicks Le 26 juin 1986, des déléguées représentant plus de cinquante groupes de femmes financés par le Programme de promotion de la femme au Secrétariat d'État ont rencontré M. Bouchard, alors secrétaire d'État, pour parler de leurs inquiétudes quant au financement de leurs organismes. Nous espérons pouvoir publier un rapport complet sur cette rencontre dans notre prochain numéro de WOMEN'S EDUCATION DES FEMMES (WEDF). Dans ce numéro, nous vous présentons simplement un préambule qui explique historiquement les engagements pris par le gouvernement envers les femmes, qui a été communiqué lors de cette consultation. En janvier 1986, la directrice générale du CCPEF, Aisla Thomson, et moi-même avons rencontré le personnel du Programme de promotion de la femme dans le cadre d'un processus permanent de liaison. Il a été décidé alors que les consultations annuelles entre le personnel du Programme de promotion de la femme et les groupes de femmes devraient être renouvelées. Nous avons jugé alors qu'il serait bon de présenter à M. Bouchard un aperçu global des problèmes des groupes de femmes financés par son service, puisque celui-ci n'avait pris son poste au cabinet que cinq mois auparavant. Nous avons donc parlé de cette idée à Melody Tomka, conseillère spéciale du ministre sur la question féminine, et nous avons encouragé d'autres groupes de femmes à écrire au Secrétariat d'État, pour appuyer cette proposition de consultation. En mars, M. Bouchard nous a assuré qu'une rencontre aurait lieu au printemps. Mais le gel imposé sur les dépenses discrétionnaires fédérales a fait que les dates et les chiffres sont restés incertains: ce n'est qu'à la mi-avril que nous avons officiellement reçu une approbation. Organiser une telle consultation n'a pas été de tout repos: nous n'avions que deux mois pour mettre sur pied une rencontre à laquelle participeraient les représentantes de centaines de groupes du pays. Je veux donc vous expliquer un peu comment nous y sommes parvenues. Avec l'aide du personnel du Programme de promotion de la femme, un Comité de planification a été formé, composé de représentantes de Relais-femmes, de Women's Health-sharing, de la Fédération des femmes du Québec, du Women's Research Centre, de l'Institut canadien de recherche sur les femmes, du Comité canadien d'action sur le statut de la femme (CCA) et du CCPEF. Lors de sa première rencontre, le 1er et le 2 mai à Toronto, le comité a décidé des grandes lignes du processus de consultation: un jour de débats parmi les représentantes des divers groupes de femmes; un jour de débats avec le ministre et le personnel du Programme de promotion de la femme; un jour de suivi et d'évaluation. Notre première préoccupation a été de décider des critères qui décideraient des groupes à inviter à cette réunion. Des centaines de groupes dépendent du financement accordé par le Programme de promotion de la femme. Sur le plan logistique et financier, nous ne pouvions pas inviter une représentante de chacun. Toutefois, nous voulions que les participantes à cette consultation soient représentatives de tous les groupes financés par le Secrétariat d'État. Nous avons donc décidé d'inviter des groupes recevant des fonds du bureau du Programme de la femme à Hull et des groupes du Québec; les principaux groupes de femmes représentant les autochtones, les noires, les immigrantes et les handicapées; les principaux groupes représentant les grandes préoccupations régionales. Chacun de ces groupes ne pourrait déléguer qu'une seule personne à la réunion. |
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