CCLOW Journey
BY LYNN FOGWILL

My phone rings. It's Catherine Moore calling from Iqaluit. Catherine and I network through a two hour time difference and across phone lines that whistle and echo so you hear every word twice. This time it's not about child care (women in the N.W.T. have talked about little else for the past year) but a request for me to be the N.W.T. "coordinator" for CCLOW as the organization heads into its tenth anniversary year. Ten years! ...it can't be.

I have a sense that my life has been enmeshed and intertwined with CCLOW
as I gaze back on our common herstory and journey

On February 9 I head "out" from the North to Toronto to join the eleven other newly identified coordinators at a CCLOW Board meeting and workshop. I'm excited because I haven't been active in the CCLOW network for a long while and I'm anxious to see where we have come from those passionate beginnings. A church basement in Toronto is filled with about thirty women. A lot of the names are familiar from Minerva and Women's Education des femmes. Finally I find a familiar face ... Florence Flynn from Saskatchewan, a friend from the early days. No one else in the room remembers the early days; are those aging twinges in my bones or just six cramped hours in a 737?

Anniversaries have two valuable functions: to celebrate and to evaluate. I begin to wonder if nostalgia clouds my memories so I go back to documents and proceedings from the workshop in Winnipeg in 1977, the founding congress in Banff in 1979, and the second congress in Halifax in 1980. I have a sense that my life has been enmeshed and intertwined with CCLOW as I gaze back on our common herstory and journey.

Le périple du CCPEF
PAR LYNN FOGWILL

Au tout début, en 1972, le CCPEF était un comité ad hoc de l'Association canadienne pour l'éducation des adultes (ACEA), et ce grâce à I'intérêt et aux préoccupations de femmes comme Olivia Jacobs, Marnie Clarke, Diana Ironside et Bette Pié. En 1973, des éducatrices se rencontrèrent à Saskatoon et décidèrent de créer un comité national pour faciliter la communication entre des femmes s'interessant aux besoins éducatifs des femmes. En 1975-1976, le comité (avec l'aide financière du Secrétariat d'État) embaucha Janet Willis et la chargea de sillonner le Canada pour rassembler des données sur les programmes d'apprentissage et éducatifs destinés aux femmes. Les efforts de Janet contribuèrent a l'élaboration d'un premier document important et à l'organisation à Winnipeg en 1977 du premier congrès national. C'est là que fut décidé que le role du comité était de partager les renseignements obtenus, de se soutenir mutuellement et de défendre les programmes destinés aux femmes.

En 1979, une cinquantaine de femmes se réunirent à Banff dans le but de former un organisme féministe selon une optique féministe. Ce fut une rencontre intense, passionnée, riche de mule idées. En à peine cinq jours, nous avons élaboré une idéologie, mis au jour l'objectif et le rôle de l'organisme et trouvé un format de structure. Le dernier jour, nous avons accepté la structure, élu notre première présidente nationale et formé notre premier comité national. Dix ans plus tard, je pense que nous pouvons rendre hommage à l'esprit créatif et au sens de l'engagement dont les femmes qui ont créé notre organisme national ont fait preuve.



Back Contents Next