Gaining
Visibility: Older Women and Education
BY SHARON HAROLD
I
am luminous with age Meridel
LeSueur, "Rites of Ancient Ripening" from Ripening: Selected Works 1927-80
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During the past three years of studying and working in the area
of education for older adults, I have become aware of the general
"invisibility" of older women, although in fact, they are the fastest growing
sector of the Canadian population and far outnumber older men. By the 21st
Century, there will be anywhere from 3.75 to 4 million women 65 and over in
Canada - about 14-15 % of the total population (Statistics Canada, 1985). Due
to our greater longevity, women outnumber men increasingly as we age.*
A huge proportion of older women in Canada are living in poverty
(between 60 and 78%, Gee and Kimball, 1987). Inflation and the lack of
affordable housing make the problem of poverty for Canada's aging women all the
more devastating (Task Force on Older Women, 1983). The increasing number of
older women and their high rates of poverty, unemployment and health risks are
a challenge to governments to develop resources and services that will
contribute to their well-being. However, many of the problems women face in the
later years have less to do with aging itself, than with the inequities women
experience throughout their lives. We have to re-think what it means to be
"old" and to be "female" in our culture. Until we do, aging and old age will be
predominantly a "women's issue" (Gee and Kimball, 1987; McDaniel, 1989;
Roebuck,1983).
Comment rendre leur
présence plus manifeste
Les recherches que Sharon Harold a effectuées sur
les femmes d'un certain âge lui ont fait prendre conscience que ces
femmes étaient absentes des recherches en sciences sociales et des
services sociaux. Bien que ces femmes représentent le segment
démographique dont l'effectif augmente le plus rapidement (les femmes
d'un certain âge sont beaucoup plus nombreuses que les hommes d'un
certain âge), on ne s'est pas préoccupé jusqu'à
présent de leurs besoins et de leurs problèmes.
Certaines des difficultés qu'épouvent les
femmes d'un certain âge, dont la pauvreté, le chômage et le
fait d'être tenues a l'écart, relèvent moins de leur
âge que des inégalités qu'elles ont connu toute leur vie en
tant que problèmes de la vieillesse sont étrangement semblables
à ceux auxquels se heurtent les femmes et plongent leurs racines dans
notre société ou le sexisme et le manque de respect des vieux et
vieilles sont bien ancrés.
Il n'existe presque pas de programmes éducatifs
conçus spécifiquement à l'intention des femmes d'un
certain âge. Les programmes pour les personnes du troisième
âge mettent davantage l'accent sur les besoins récréatifs
de ce groupe d'âge, au lieu de s'attacher à leurs besoins
concrets, cont perfectionnement professionnelle et acquisition de
compétences. Sharon Harold propose un programme pour se pencher sur les
besoins en matière d'éducation des femmes d'un certain âge.
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