Mother wit

BY BONNIE WOOD

This paper provides a review of the transcripts of the CCLOW research proposal, "Women's Learning and Women's Work" .

Women seem to speak a common language. As givers-of-life or potential givers-of-life, women from all around the world are connected by their shared experiences. Groups of women need no language to admire one another's children. A woman's smile can comfort another woman's fears. Women are connected to other women through a tradition of nursing, teaching, feeding and protecting children. As mothers, we bear and care for our children as did our mothers and grandmothers. Yet this shared knowledge, this common experience, this link that spans generations is often unacknowledged when we consider the women from whom we were born.

Women are hesitant to acknowledge their mother's contribution to their own development. Working as an assistant researcher on the CCLOW study of women's learning and women's work (MacKeracker and McFarland, 1990), I heard the women participants talk about their skills, their life experience, and their work. What I didn't hear was an acknowledgment of their mothers' input into their experiences.

During the interviews, nineteen (19) women shared their stories of learning, working and living. The interviews were primarily designed to provide information about women's work and the learning styles that result from their experiences in life. Despite this focus, or perhaps because of it, I expected to hear more about women's learning; about some distinct type of learning that women value in their lives apart from the traditional learning that men do in their careers and education.


Hymme à la sagesse maternelle

PAR BONNIE WOOD

Bonnie Wood, assistante de recherche dans le cadre d'une étude sur l'apprentissage et le travail des femmes, fut frappée par le fait que les femmes ne reconnaissent pas l'influence que leurs mères ont exercée sur leur vie. Dix-neuf femmes parlèrent de leur apprentissage, de leur travail, de leur existence, tout en mettant l'accent sur le rôle joué par leur père. Seule une femme mentionna l'influence de sa mère.

Les femmes interrogées ne reconnurent pas les aptitudes et les compétences de leur mère. Elles craignaient d'emprunter les mêmes chemins que leurs mères qui ont selon elles des valeurs, des comportements et un mode de vie inférieurs à ceux des hommes.

Nombre de ces femmes refusaient de voir les parallèles existant entre elles-mêmes et leurs mères, bien que ceux-ci furent quelquefois flatteurs. Elles estimaient qu'elles tenaient leurs traits positifs, dont aptitudes sociales et intelligence, de leur père, alors qu'elles devaient leurs faiblesses, comme la timidité et cette tendance a manipuler autrui, à leur mère. On a décrit le travail des femmes comme ordinaire, coulant de source, dépourvu de créativité ou d'intelligence. Les habiletés et les valeurs enseignées par les mères ne sont pas considérées comme aussi importantes que celles transmises par les hommes.

Les femmes ont appris à ne pas accorder de valeur à la sagesse maternelle, ou à "la sagesse maternelle" comme Marilyn Bell l'appelle. Nous avons appris à donner de l'importance à des connaissances définies par les hommes et à des talents traditionnellement masculins. Les femmes se sont efforcé de s'adapter aux travaux masculins, à l'éducation masculine et au monde des hommes. Pour connaître les femmes, il faut quo nous connaissions le bon sens des mères, de façon à comprendre comment les femmes travaillent et apprennent et à redonner une certaine valeur à ces deux processus.



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