- Que les organismes dispensant des cours de langue puissent
compter sur des budgets, non seulement pour rémunérer des
professeurs qualifiés, mais aussi pour couvrir les frais qu'engendrent
l'achat de matériel pédagogique et la réalisation
d'activités para pédagogiques.
- Que des mesures vigoureuses soient prises par les
gouvernements afin de réduire à six mois les délais en ce
qui concerne la réunification des familles, y compris les
démarches faites par les partenaires canadiens à
l'étranger. La réunification d'une famille contribue à la
stabilité des individus et facilite par conséquent leur recherche
d'emploi.
- Que les gouvernements reconnaissent explicitement les
communautés culturelles et les organismes qui les représentent
comme des partenaires dans le processus d'accueil, d'adaptation et
d'intégration des nouveaux venus. Nous souhaitons que les gouvernements
combattent vigoureusement la conception prévalant dans certains milieux,
selon laquelle les immigrantes et les membres des communautés
culturelles sont avant tout des consommateurs de services.
Teresa Bassaletti est fondatrice du Centre
pour Femmes immigrantes. Elle détient une maîtrise en sciences de
l'éducation de l'Université de Sherbrooke. Elle siège au
conseil d'administration de l'Organisation nationale des femmes immigrantes et
appartenant à une minorité visible du Canada et est membre de
l'Alliance des communautés culturelles pour l'égalité dans
la santé et les services sociaux. (Cet article est un extrait d'un
rapport préparé par Teresa Bassaletti et Christine Sobolewski
s'intitulant Ce qu'exige l'équité en emploi à
l'égard des femmes immigrantes et de celles qui appartiennent à
une minorité visible au Canada.) |