1. Que les organismes dispensant des cours de langue puissent compter sur des budgets, non seulement pour rémunérer des professeurs qualifiés, mais aussi pour couvrir les frais qu'engendrent l'achat de matériel pédagogique et la réalisation d'activités para pédagogiques.
  2. Que des mesures vigoureuses soient prises par les gouvernements afin de réduire à six mois les délais en ce qui concerne la réunification des familles, y compris les démarches faites par les partenaires canadiens à l'étranger. La réunification d'une famille contribue à la stabilité des individus et facilite par conséquent leur recherche d'emploi.
  3. Que les gouvernements reconnaissent explicitement les communautés culturelles et les organismes qui les représentent comme des partenaires dans le processus d'accueil, d'adaptation et d'intégration des nouveaux venus. Nous souhaitons que les gouvernements combattent vigoureusement la conception prévalant dans certains milieux, selon laquelle les immigrantes et les membres des communautés culturelles sont avant tout des consommateurs de services.

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Teresa Bassaletti est fondatrice du Centre pour Femmes immigrantes. Elle détient une maîtrise en sciences de l'éducation de l'Université de Sherbrooke. Elle siège au conseil d'administration de l'Organisation nationale des femmes immigrantes et appartenant à une minorité visible du Canada et est membre de l'Alliance des communautés culturelles pour l'égalité dans la santé et les services sociaux. (Cet article est un extrait d'un rapport préparé par Teresa Bassaletti et Christine Sobolewski s'intitulant Ce qu'exige l'équité en emploi à l'égard des femmes immigrantes et de celles qui appartiennent à une minorité visible au Canada.)



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