Post-Secondary Funding: Student Loan Bankruptcy


by Erica Elison

Canadian
women's
experience
threatens to be
that of denied
professional
futures.


For women in the 1990s, post secondary education is becoming a lottery dream as the financial expenditures of such an investment only promise serious financial indebtedness. The Canadian federal and provincial governments have been reducing and eliminating various student grants, effectively increasing individual student loan debt loads. As governmental financial responsibility is reduced, the question of affordable and accessible post-secondary education for whom becomes paramount. Canadian women's experience threatens to be that of denied professional futures.

Student loan debt loads have substantially increased in the last ten years due to decreasing governmental involvement, specifically with student subsidy programs. In the province of Saskatchewan prior to 1987, students who met the needs assessment criteria qualified for up to $2380 per academic year (8 months) of non-conditional and non-repayable bursary assistance. Disadvantaged students with "special needs," such as single parents students, qualified for additional grant monies of up to $3740 per academic year. These bursary monies were granted at the beginning of the school year along with both the Canada and Saskatchewan student loans.

Beginning August 1, 1987, all the money that students received at the beginning of the school year from both Canada and Saskatchewan student loans programs became 100% potentially repayable rather than part loans and part bursaries. Two conditional student subsidy programs were implemented, the Loan Remission and the Forgivable Loan Plan, whereby students who met all the conditions can have a portion of their loans forgiven. In other words, the government will now "grant" the same amount of monies as prior to 1987 only if the student qualifiedly meets all the conditions. These conditional student subsidy programs have resulted in more students incurring massive student loan debt loads.

Les subventions au niveau postsecondaire : la banqueroute du système de prêts aux étudiants
par Erica Ellson

Dans les années 90, l'enseignement postsecondaire est en passe de devenir un rêve pour les femmes, car les dépenses financières qu'entraînent des études postsecondaires débouchent sur d'importantes dettes. Les gouvernements fédéral et provinciaux se sont délestés de leurs responsabilités financières en éliminant les subventions et les bourses d'études aux étudiants, les paiements de transfert aux provinces et en imposant des calendriers de remboursement pour les prêts d'étudiants qui ne sont ni réalistes ni raisonnables.

Les étudiants, qui n'ont pas les moyens de financer leurs études postsecondaires, dont beaucoup sont des femmes, se voient obliges de contracter d'importantes dettes. Pour les parents célibataires, ces dettes sont supérieures, car ils doivent emprunter de l'argent pour payer leurs dépenses ce celles des personnes qu'ils ont à charge. Compte tenu de l'écart existant encore entre les salaires des hommes et ceux des femmes, les responsabilités traditionnelles qu'assument les femmes à l'égard des enfants et des personnes à leur charge et la tendance accrue selon laquelle les femmes occupent des emplois a temps partiel, les femmes en arrivent à payer d'avantage pour poursuivre les mêmes études que les hommes. Le coût élevé de l'éducation et l'impressionnante dette des prêts aux étudiants, qui est à la hausse, signifient que les femmes continueront de vivre dans la pauvreté qu'elles soient éduquées ou pas.



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