Administrative Pimping for Fame and Profit: Part 2


by Pamela J. Milne
Part I (published March 6, 1994)

What is administrative pimping? It isn't that different from the kind where some guy sends someone else (usually women but sometimes men and boys) out to do a little sex work. When the work is done the pimp takes most or all of the money earned.

On the
surface, it
seems a small
thing to expect
a little nod to
the equity
workers.

Administration pimping is the grown-up version of student plagiarism, except there is no dean of administrative affairs nor administrative codes of conduct in order to lay charges, investigate, adjudicate, or punish.

This past week at the University of Windsor, we had a breathtaking example of administrative pimping, raised to a true art form. It occurred in the midst of one of the most exciting developments ever witnessed on our campus: the appointment of an outstandingly well-qualified women as Dean of Engineering. The University of Windsor made Canadian university history; there was so much to be proud of. A press conference was held and, subsequently, numerous television, radio and print media pieces appeared. They all described the qualifications of Dr. Hoda EIMaraghy, the tremendous potential she brings and the many research talents she possesses. Some courageously (in this time of neo-sexism) made mention of the important contribution she will make as a role model for women and men students in engineering (1). The new Dean herself spoke eloquently and honestly about the difficulties women have faced in the male-dominated discipline and of her goal of attracting more women to engineering and of providing a supportive environment in which to study. There was much discussion of the historic nature of her appointment and many pictures of proud University of Windsor administrators and engineers.

Proxénétisme administratif pour la gloire et l'argent: Partie II
par Pamela J. Milne

En mars 1994, j'ai publié un court article dans lequel je décrivais comme du proxénétisme administratif le fait que les administrateurs supérieurs de l'Université de Windsor avaient pris à leur compte le succès du programme d'équité en matière d'emploi. Au milieu des félicitations et des accolades que provoqua la nomination de la première doyenne de la Faculté d'ingénierie, ni les administrateurs, ni les médias ne mentionnèrent une seule fois les milliers d'heures que des personnes dévouées avaient passées pour que l'université devienne un chef de file en matière d'équité d'emploi.

L'université a mis en oeuvre en 1988 un nouveau plan d'équité d'emploi progressiste. Il y est dit que le processus d'embauche, de promotion et de titularisation doit être surveillé dès le commencement et peut être interrompu ou réorienté si les règlements sur l'équité ne sont pas appliqués à un moment donné. Ce genre de surveillance exige beaucoup de travail et revient largement aux membres féminins du corps professoral, d'où entrave à leur carrière puisque les travaux du comité ne leur laissent guère le temps de répondre aux normes exigées pour être titularisé.

Le plan d'équité de Windsor a peut-être été pendant ses deux ou trois premières années le plus efficace du Canada. Toutefois, il a régulièrement perdu du terrain, la situation étant aggravée par la baisse des subventions gouvernementales, d'où moindre responsabilité publique et possibilité d'injecter des fonds trouvés dans le privé dans des secteurs prestigieux où les hommes dominent. Les femmes porteront de façon disproportionnée le poids de la crise financière de l'éducation postsecondaire et le proxénétisme administratif pourrait bien devenir le moyen de survivre dans les institutions.



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