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L'une des plus importantes conclusions de cette étude est qu'il existe une corrélation entre l'âge et l'attitude à l'égard des métiers traditionnellement masculins, et que les plus jeunes répondantes sont celles qui ont l'attitude la plus positive. En fait, l'attitude devient de moins en moins positive avec les années. Par conséquent, les fillettes et les adolescentes doivent être les premières cibles d'une campagne d'information, car elles sont les plus faciles à persuader d'envisager une carrière dans un secteur traditionnellement réservé aux hommes. C'est très tôt, bien avant la puberté, que les filles devraient apprendre à quel point les métiers traditionnellement masculins sont intéressants. Puisque le passage d'une attitude positive à une attitude négative s'accélère entre 11 et 12 ans, l'effort d'information doit être intensifié à cet âge critique. Cette tactique présente un autre avantage: les filles seront informées avant d'avoir eu le temps de se fermer certaines carrières en abandonnant les mathématiques et les sciences. De même que des efforts supplémentaires sont nécessaires à l'égard des femmes adultes n'ayant qu'une formation scolaire limitée, il faut également entreprendre des actions particulières à l'intention des jeunes filles qui n'envisagent pas d'aller à l'université, puisque celles-ci ont une attitude moins favorable au travail dans les secteurs traditionnellement masculins. |
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