Les Services de garde pour les enfants des femmes
participant à des activités de formation

Par Chantal St-Pierre et Paulette Thériault

This brief was prepared by Action education des femmes for presentation to the Parliamentary Committee on Child Care.

The brief is based on the premise that women who participate, or want to participate, in educational activities need child care services. By drawing on statistics and examples from the Report of the Task Force on Child Care and In Search of Opportunity, by CCLOW-Alberta, the authors identify and address a number of fundamental questions: the number of available child care places, the accessibility of services, the quality of child care, funding, and the need for French-language child care services.

They conclude that the lack of child care is an obstacle to women and men, but to women in particular, who want to pursue their studies and acquire employment experience. In conjunction with the impact of technological change and ghettoization of women in part-time positions and traditionally female occupations, inadequate child care adversely affects the status of women. Three recommendations are offered: (1) the creation of child care services in educational institutions; (2) the provision of child care services in both French and English; (3) fathers taking greater responsibility for child care.


Dans la vaste problématique de l'éducation des femmes, s'inscrit le besoin en service de garderie pour les enfants des femmes qui participent ou désirent participer à des activités de formation.

Devant ce besoin, cette réalité, les femmes doivent se poser certaines questions: y a-t-il suffisamment de places disponibles pour mon ou mes enfants? Les services sont-ils de qualité optimale? Le gouvernement contribue-t-il financièrement? Mes enfants pourront-ils parler en français si j'habite à l'extérieur de Québec?

Il va sans dire qu'une réponse négative à l'une ou plusieurs de ces questions remet totalement en cause une démarche de la part des femmes pour acquérir une formation.

Essayons maintenant de répondre à ces questions à la lumière des informations contenues dans le rapport du groupe d'étude Cooke sur la garde des enfants dans "ln Search of Opportunity" (a preliminary evaluation of learning opportunities for women in Alberta) ainsi que des commentaires des représentantes d'AEF à travers le Canada.

NOMBRES DE PLACES DISPONIBLES

Question de quantité

Comme l'a démontré clairement le groupe d'étude Cooke sur la garde des enfants, le besoin de service de garderie de qualité au Canada est urgent.

En effet, selon le rapport de ce groupe d'étude, la plupart des parents canadiens dont les enfants ont besoin de soins non parentaux doivent avoir recours à des services non agréés et non réglementés. Cette situation touche les deux tiers des enfants d'âge préscolaire de trois à cinq ans, 90% des bébés et des enfants de moins de trois ans et 97% des enfants d'âge scolaire. On estime qu'entre 40 et 55% des écoliers de moins de treize ans sont laissés sans surveillance après la classe.

Les parents de près de deux millions d'enfants âgés de douze ans et moins travaillent ou étudient pendant de nombreuses heures chaque semaine. Seulement 9% de ces enfants peuvent être accueillis par les services de garderie agréés. Les autres reçoivent des services non réglementés dont la qualité varie et qui sont dispensés par des personnes n'ayant aucune formation spéciale.

En ce qui concerne l'Alberta, il existe soixante-dix-huit places de garde pour chaque mille enfants, selon le récent rapport du Congrès canadien pour la promotion des études chez la femme. Les garderies privées contribuent à 85% des places disponibles, les garderies à but non lucratif fournissent 13% des places et les 2% restants sont des centres sous la gouverne des autorités municipales.



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